Graphitech, une structure commune EDF et Veolia

Graphitech est une société d’ingénierie en charge des développements technologiques et des études d’ingénierie nécessaires à la préparation du démantèlement des réacteurs nucléaires de technologie graphite (filières UNGG, Magnox, AGR et RBMK).

Filiale d’EDF et de Veolia, Graphitech associe la maîtrise de l’industrie nucléaire et les compétences d’ingénierie de démantèlement d’EDF avec les compétences robotiques en environnement nucléaire de Veolia, permettant la conception de machines spéciales et de plateformes d’intervention à distance pour le démantèlement.

Graphitech a pour vocation :

de développer des outils télé-opérés de découpe de structures complexes et de grande dimension, en béton et en métal, mais également d’outils d’extraction des briques ou empilements de graphite activés.

de réaliser le design des systèmes et des bras articulés qui permettent ensuite de déployer ces outils

Découvrez Graphitech à travers ceux qui l'incarnent :

Le premier objectif de Graphitech est de livrer à EDF un scénario optimisé pour le démantèlement du réacteur de Chinon A2 en 2028 et de proposer un programme d’essais qui permettra de tester les solutions technologiques nécessaires à la réalisation des opérations.

Ce programme débutera en 2022 par une phase de mise au point et de qualification sur des maquettes à l’échelle 1 des outils télé-opérés qui seront utilisés pour le démantèlement du réacteur de Chinon. Le retour d’expérience de cette opération pionnière pourra être utilisé pour d’autres réacteurs en France et à l’international. 

Graphitech a pour vocation de répondre aux besoins de démantèlement des réacteurs au graphite existant dans le monde, en France, mais aussi au Royaume- Uni, en Espagne, en Italie, en Lituanie et au Japon.
Que ce soit en matière de responsabilité sociétale, d’enjeux environnementaux ou humains, maîtriser la fin de vie des centrales nucléaires et du démantèlement des réacteurs graphite est un challenge de taille pour les générations à venir.
Commencée dans les années 1990, la déconstruction des 6 réacteurs EDF de première génération, à uranium naturel graphite gaz, se poursuit aujourd’hui de manière anticipée pour les bâtiments entourant le réacteur.